• La Bible nous encourage-t-elle à suivre notre cœur ?

    Beaucoup de films, romans, slogans, blogs et « memes » nous appellent à « suivre notre cœur », ou encore à « avoir confiance en nous » et à « suivre nos instincts ». L'idée est que « notre cœur ne nous égarera jamais ». Le problème est que la Bible n'affirme rien de cela.

    Au lieu de suivre notre cœur, nous devons le confier à Dieu : « Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ton intelligence ! Reconnais-le dans toutes tes voies et il rendra tes sentiers droits. » (Proverbes 3:5-6). Ce passage nous appelle clairement à ne pas nous confier en nous-mêmes et nous promet que si nous choisissons de suivre Dieu, il nous guidera.

    Toute source de direction fiable doit être fondée sur des vérités objectives. Cela ne veut pas dire que nos décisions ne puissent être également influencées par des émotions subjectives. La Bible dit que l'homme doit suivre Dieu, qui dit : « Béni soit l'homme qui fait confiance à l'Éternel et qui place son espérance en lui ! » (Jérémie 17:7). Dieu sait tout parfaitement (1 Jean 3:20), une caractéristique qu'on appelle l'omniscience. Rien ne limite sa connaissance. Il sait tout ce qui est jamais arrivé, ce qui arrive actuellement et ce qui arrivera jamais (Esaïe 46:9-10). Sa connaissance s'étend au-delà du factuel, jusqu'à nos pensées et intentions (Jean 2:25 ; Actes 1:24). Ce n'est cependant pas cette connaissance qui fait de lui une source de gouvernance parfaitement fiable : c'est sa connaissance de toutes les possibilités, toutes les éventualités et toutes les conséquences possibles des événements (Matthieu 11:21), couplée à sa bonté naturelle.

    Dieu dit du cœur non régénéré : « Le cœur est tortueux plus que tout, et il est incurable. Qui peut le connaître ? » (Jérémie 17:9). Ce passage exprime clairement deux raisons pour lesquelles nous ne devons pas suivre aveuglément notre cœur. D'abord, il n'y a dans toute la création rien de plus trompeur que le cœur humain, du fait de la nature pécheresse que nous avons héritée de nos ancêtres. Si nous suivons notre cœur, nous nous égarerons.

    En fait, nous sommes aveuglés face à la tortuosité de notre propre cœur. C'est pourquoi le prophète s'interroge : « Qui peut le connaître ? » Quand nous dépendons de notre proche sagesse, nous sommes incapables de distinguer le bien du mal. Il est dangereux (et non biblique) de vivre en se laissant guider par nos « sentiments ».

    Ensuite, Jérémie 17:9 dit que notre cœur est désespérément malade, sans rien qui puisse le guérir. Nous avons plutôt besoin de recevoir un cœur nouveau. C'est pourquoi la personne qui parvient à la foi en Christ devient une nouvelle créature (2 Corinthiens 5:17). Jésus ne répare pas notre cœur, mais il le remplace par un nouveau cœur.

    Mais cela ne veut pas dire que nous pouvons suivre notre cœur après avoir mis notre foi en Christ : même les croyants sont encouragés à obéir à la volonté de Dieu au lieu de marcher selon leurs propres désirs. La Bible dit : « En effet, la nature humaine a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit a des désirs contraires à ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez. » (Galates 5:17).

    Ici, il est important de clarifier que cela ne veut pas dire que nos émotions sont toujours suspectes ni que Dieu ne nous met pas des désirs à cœur (Psaume 37:4). Nos émotions ne sont pas de bons guides, mais elles sont informatives et utiles. Les aspirations de notre cœur ne sont pas toujours conformes à la volonté de Dieu, mais elles peuvent être des passions qu'il nous a données. Les chrétiens ont en eux leur nature pécheresse et leur nouvelle nature, que nous apprenons à distinguer en grandissant en maturité spirituelle. Il est toujours sage de sonder nos désirs à la lumière de la Parole de Dieu et par la prière. De même, nous devons tenir compte de nos dons et de ce qui nous réjouit. Là encore, il ne s'agit pas de « suivre notre cœur », au sens où le monde l'entend, mais de reconnaître que toute connaissance intuitive n'est pas erronée. Nous laisser guider par le Saint-Esprit peut parfois ressembler à « suivre notre cœur », mais, encore une fois, nous ne « suivons notre cœur » que dans la mesure où il se soumet à la direction de Dieu et à la vérité de sa Parole.

    Nous avons un Dieu omniscient et bienveillant, qui nous promet la liberté (Jacques 1:5) et qui nous a donné sa Parole inspirée et inerrante (2 Timothée 3:16). Au lieu de suivre les caprices de nos cœurs marqués par le péché, nous devons nous tourner vers Dieu et nous confier en ses promesses éternelles.

    https://www.gotquestions.org/Francais/


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    Couples chrétiens et divorce : qu’en dit la Bible ?

    Force est de constater que l’esprit de ce monde est entré dans nos églises : peu d’enseignement véritable à ce sujet, et surtout on y entretient un flou théologique qui minimise la Parole de Dieu ou pire qui cautionne certaines dérives quant à l’interprétation des Saintes Écritures : « Oui, mais … c’était dans le contexte de l’époque » diront certains. Alors, point étonnant qu’il y ait de nos jours autant de divorces chez les chrétiens nés de nouveau que chez les incroyants ! N'est-il pas écrit : « Mon peuple périt faute de connaissance » (Osée 4:6) ...

     

    La Bible autorise-t-elle la séparation des époux,
    le divorce, le remariage ?

    À cette question, la Parole de Dieu répond pourtant avec clarté et indique la marche à suivre pour celui qui a « un cœur honnête et bon ». Le Seigneur Jésus a parlé abondamment sur ce sujet, repris également plusieurs fois dans les épîtres du Nouveau Testament. Considérons-nous cette Parole de Vie comme au-dessus de toute autre considération, laquelle serait évidemment liée à notre condition d’homme qui ne connait pas ce que sera son lendemain… Désirons-nous la bénédiction d’en haut, celle qui « n’est suivie d’aucun chagrin », nous qui sommes entrés dans la vie éternelle déjà ici-bas, nous qui faisons partie des rachetés de l’Éternel, de l’Épouse qui se sanctifie jusqu’à la venue de l’Époux ? Là est la question entre toutes …

     

    Que dit la Bible sur la séparation et la répudiation ?

    « Ainsi l’homme et la femme ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Matthieu 19:6).

    « Vous qui étiez engagés devant le Seigneur […] vous vous étiez liés à elle, et pourtant vous l’avez trahie […] Je hais la répudiation (ou le divorce) … dit le Seigneur, le Dieu d’Israël et de l’univers. Prenez donc garde à vous-mêmes et ne trahissez pas vos engagements » (Malachie 2:14-16).

    Le passage de 1 Corinthiens 7 versets 10 à 15 parle d’une séparation possible dans le cas où l’un des conjoints est incroyant, mais ce n’est jamais l’initiative du croyant, qui doit accepter son conjoint incroyant quand celui-ci consent à habiter avec lui. Le croyant doit également accepter que le non-croyant se sépare, « car nous sommes appelés à vivre en paix, et nous ne sommes pas liés en pareil cas » (« non responsables de cette situation » ou bien « non obligés de suivre l’autre dans sa mauvaise conduite »).

    Lorsque les pharisiens abordent Jésus au sujet de la lettre de divorce que Moïse a prescrite, le Seigneur dit bien que « c’est à cause de la dureté de leur cœur, mais au commencement il n’en était pas ainsi ». Cela ne concerne donc pas ceux qui ont été régénérés et qui sont devenus une nouvelle création en Jésus-Christ. Jésus ajoute encore : « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni (Marc 10:5-9).

    Dans Luc 16:16-17, le Seigneur leur dit : « Jusqu’à Jean-Baptiste, c’étaient la loi et les prophètes, depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé comme une bonne nouvelle … Il est plus facile pour le ciel et la terre de passer que pour un seul trait de lettre de la loi de tomber ». Et aussitôt après, il parle de la répudiation : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère » (Luc 16:18), pour montrer que Dieu réprouve cet acte à plus forte raison maintenant parce que « le royaume de Dieu s’est approché de nous » (Luc 10:9).

    Le divorce entre croyants est une démarche qui exclut toute réconciliation, et donc tout pardon selon le Seigneur. « Si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes » (Matthieu 6:15).

    La solution des problèmes survenus dans un couple ne se trouve que dans le secours de « notre Dieu qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, et qui nous rend capables de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que nous soyons remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu ! » (Éphésiens 3:17-20).

    Notons un passage qui rend légitime une séparation volontaire : « Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est momentanément d’un commun accord, pour avoir du temps pour la prière ; puis retournez ensemble de peur que vous ne soyez tentés … » (1 Corinthiens 7:5).

     

    Qu’est-il écrit au sujet du remariage ?

    « Si le non croyant se sépare,
    le frère ou la sœur n’est pas lié dans pareil cas »

    Ce verset de 1 Corinthiens 7:15 est malhonnêtement utilisé pour justifier le remariage d’un croyant dont le conjoint s’est séparé. Où est l’autorisation du remariage puisque le verset 11 nous dit : « Que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari », seule alternative, qui suppose une séparation possible ou momentanée, mais pas l’autorisation d’une autre alliance.

    De plus, si le verset 15 évoque le cas d’un foyer dans lequel l’un des conjoints est incroyant, où pourrions-nous trouver une raison valable de divorce entre deux personnes confessant appartenir au Seigneur, puis ensuite approuver leur remariage, en particulier chez les conducteurs spirituels, qui « doivent être les modèles du troupeau » ! (voir 1 Timothée 3:1-5).

    Il est aussi écrit sans distinction pour tous les cas : « Une femme est liée à son mari aussi longtemps que son mari vit. Si le mari est décédé, elle est libre de se marier à qui elle veut » (1 Corinthiens 7:39).

    Un autre texte dans la version Segond sert à justifier le remariage dans le cas de l’infidélité du conjoint : « Moi je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Matthieu 5:31-32).

    Voici la traduction en français courant : « Celui qui renvoie sa femme, alors qu’elle n’a pas été infidèle, lui fait commettre adultère si elle remarie, et celui qui épouse une femme renvoyée par un autre commet aussi un adultère ».

    Voici la traduction Darby : « Quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause de fornication, la fait commettre adultère ; et quiconque épousera une femme répudiée commet adultère ».

    On comprend donc tout simplement que si la femme est infidèle, celui qui la répudie ne l’expose pas à devenir adultère puisqu’elle l’est déjà. Mais le Seigneur ne donne là aucune autorisation au conjoint trompé pour se remarier, d’autant plus que pour le chrétien la question du pardon est soulevée ici, comme nous l’avons vu plus haut. Le Seigneur Jésus précise de plus que celui qui renvoie sa femme sera responsable de l’adultère commis par celui qui épousera cette femme répudiée.

    Marc 10:10 précise qu’après avoir répondu aux pharisiens, le Seigneur dit en privé à ses disciples, sans condition : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère envers la première, et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ».

    Revenons au chapitre 19 de Matthieu où Jésus a répondu aux pharisiens : « Si un homme renvoie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, et en épouse une autre, il commet un adultère, et celui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Les disciples dirent à Jésus : « Si telle est la responsabilité de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier ». Ils ont bien compris que le remariage n’est pas possible ! C’est pourquoi Jésus leur explique alors qu’il existe des hommes qui « se sont rendus eunuques » pour le royaume des cieux : « Que celui qui peut comprendre comprenne », leur dit-il (Matthieu 19:12).

    Notons que le Seigneur reprend toujours au sujet du mariage : « L’homme quittera son père et sa mère (et non sa première ou seconde femme …) et s’attachera à sa femme ».

     

    !!! Mises en garde du Seigneur !!!

    Celui qui pèche se prive de la bénédiction de Dieu : « Vous pleurez parce que le Seigneur n’agrée rien de vos mains ; et vous dites : pourquoi ? Parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse que tu as trahie … prenez garde ! … Car haïssable est la répudiation … Vous ne serez pas des traîtres ! (Malachie 2:13-16).

    Le cœur de Dieu n’a pas changé ; le Seigneur n’est pas venu pour abolir la loi de Moïse, Il va plus loin que la loi : « En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé … Vous avez entendu qu’il a été dit : tu ne commettras pas adultère, mais Moi je vous dis : quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5:18,27-28). S’il en est ainsi pour les pensées secrètes, qu’en est-il pour les actes, aux yeux du Seigneur ?

    Celui qui divorce ferme la porte à la réconciliation et à l’intervention du Seigneur pour sa vie. Car rien n’est impossible à Dieu. S’il nous demande d’aimer nos ennemis, Il répandra Son amour dans nos cœurs (Éphésiens 3:16-20). Il est le « réparateur des brèches ». De merveilleux témoignages ont été donnés dans le passé, le Seigneur est l’Éternel qui ne change pas (Jacques 1:17).

    Les chrétiens ne doivent pas entrer en procès les uns avec les autres (encore moins entre mari et femme !) : « Quelqu’un de vous, lorsqu’il a un différend avec un autre, ose-t-il plaider devant les infidèles, et non devant les saints ?... Ce sont des gens dont l’Église ne fait aucun cas que vous établissez comme juges ! Je le dis à votre honte … un frère plaide contre un frère, et cela devant les non-croyants ! Pour vous, c’est déjà une défaite que d’avoir des procès entre vous. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ?... Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les adultères, ni les homosexuels, les cupides, les ivrognes … n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6:1-10).

    Malheur à celui qui fait un vœu devant l’Éternel et qui ne tient pas ses engagements : « C’est un piège pour l’homme de dire à la légère : c’est sacré ! et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu » (Proverbes 20:25).

    « En t’abstenant de faire un vœu, tu ne commets pas un péché. Mais tu observeras et tu exécuteras ce qui est sorti de tes lèvres, conformément aux vœux que tu feras volontairement à l’Éternel ton Dieu, et que ta bouche aura prononcés » (Deutéronome 23:22-24).

    « Mieux vaut pour toi ne pas faire un vœu, que d’en faire un sans l’accomplir. Ne permets pas à ta bouche de faire pécher tout ton corps … Pourquoi Dieu devrait-Il s’irriter de tes paroles et ruiner l’œuvre de tes mains ? » (Écclésiaste 5:4-5).

    Un homme divorcé et remarié du vivant de sa femme, peut-il avoir une charge spirituelle dans l’Église du Seigneur ?
    Il est écrit : « Il faut que l’évêque (le surveillant) soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, sensé,… qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission, avec une parfaite dignité. Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu ?… Les diacres doivent être maris d’une seule femme et bien diriger leurs enfants et leur propre maison … tu sauras ainsi comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant et l’appui de la vérité » (1 Timothée 3).

    « Faites paître le troupeau de Dieu qui est avec vous … ceux qui vous ont été confiés, en étant le modèle du troupeau » (1 Pierre 5:2-3) et « Il ne faut pas que le serviteur du Seigneur ait des querelles » (2 Timothée 2:24).

    Le Seigneur Jésus a dit : « Gardez-vous des faux prophètes, vous les reconnaîtrez à leurs fruits […] Tout bon arbre porte de bons fruits » (Matthieu 7:15-17).

    Nous pouvons passer outre tous ces enseignements, mais alors nous ne serons plus l’Épouse fidèle et pure du Seigneur, colonne et appui de la Vérité, source de bénédiction pour les autres, témoins de la grâce toute puissante de Dieu qui agit au milieu de nous, face à une génération qui a perdu ses repères et qui s’enfonce de plus en plus dans la misère et dans la confusion …

    Car il est un autre point essentiel qui doit arrêter les croyants dans leur égarement face au divorce : la souffrance et toutes les conséquences malheureuses qui seront la part des enfants qui leur ont été confiés par le Seigneur ici-bas ; des pages et des pages de témoignages pourraient en convaincre ceux qui prennent ces choses à la légère. Dieu est le Juste Juge, Il demandera des comptes au dernier jour. Chacun sera jugé selon ses œuvres.

    Mais déjà sur cette terre : « Ce que tu sèmes, tu le récolteras ! » (Galates 6:7 ; Job 4:8).

     

    Un temps particulièrement difficile

    Nous ne devons pas ignorer les desseins de Satan, le prince de ce monde. Il sait qu’il a peu de temps et il se déchaîne avec fureur contre le plan de Dieu. Satan le séducteur use de tromperie, afin d’entraîner avec lui le plus grand nombre parmi les croyants. Nous devons savoir aussi que certains satanistes ont pour mission de briser les couples, de détruire les familles, car alors c’est toute la société qui s’écroulera, avec son cortège de dépressions, de suicides, de désespérance, donc de personnes manipulables dont beaucoup sombreront dans la débauche et la révolte contre Dieu. Il faut reconnaître que le rôle de ces ouvriers de Satan est aujourd’hui rendu très facile, dans un monde surmédiatisé, qui a rejeté les commandements de Dieu afin de donner libre cours à l’égoïsme, aux convoitises, aux vanités, aux vices et aux passions de toutes sortes.

    « Sache que dans les derniers jours surgiront des temps difficiles, les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, impulsifs, enflés d’orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu … » (2 Timothée 3:1-4).

    Le Christ le savait, Lui qui a dit aux pharisiens en parlant du divorce : « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi » (Matthieu 19:8).

    Proverbes 4:23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie ».

    Que ce soit le divorce, ou tout acte sur la terre, toute parole ou mauvais sentiment, qui engendre de la souffrance, des blessures, une brisure … tout cela n’est que le fruit de la révolte contre la volonté de Dieu dans le cœur de l’homme non régénéré.

    Nous sommes prévenus que le temps qui précède la venue du Seigneur sera un temps d’épreuve et de séduction très difficile (2 Timothée 3:1 à 4:5). Le Seigneur Jésus a dit : « à cause des progrès de l’iniquité, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 24:12).

    « Prenez garde […] ce jour viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent la surface de la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21:35-36).

    « Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entiers ; que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5:23).

    source : L’équipe Connaître la Vérité .com


     

    Le divorce facile, un mensonge !

    La proportion de divorces est particulièrement élevée dans le monde, y compris dans le milieu chrétien. Divorce facile ? Un mensonge !

    Pour ceux qui considèrent le divorce comme une réponse facile aux problèmes conjugaux, il y a un nombre croissant d’arguments qui suggèrent plutôt le contraire. Tout d’abord, les dommages causés par le divorce sont dévastateurs. Des recherches sur le sujet montrent que les conséquences du divorce sur les enfants persistent non seulement toute une vie, mais sont également transférés à leurs enfants. Pas mal d’adultes me disent que passer par un divorce est pire que la mort. Les entreprises expérimentent jusqu’à deux ans de perte de productivité chez les employés qui passent par un divorce.

    De nombreuses personnes justifient leur choix de divorcer en disant : « Je dois le faire car Dieu veut que je sois heureux/heureuse. » Pourtant, des recherches récentes prouvent que la grande majorité des gens qui divorcent ne sont pas plus heureux que les couples malheureux qui restent mariés. La raison qui explique cela, c’est que lorsque le divorce se produit, vous échangez une série de problèmes pour de nouveaux problèmes, tout simplement.

    Une autre découverte fascinante est que parmi les couples malheureux qui choisissent de rester mariés, 5 ans plus tard, presque 80% déclarent leur mariage heureux. Le plus grand revirement de situation est rapporté par les couples qui étaient les plus malheureux 5 ans plus tôt.

    Le divorce sans faute est arrivé avec la promesse de rendre le divorce moins fréquent, moins compliqué et moins douloureux pour la famille. Quel mensonge ! Le divorce est devenu une épidémie et il est toujours dévastateur. Les commodités juridiques du divorce sans faute ne peuvent en aucun cas contrecarrer les conséquences émotionnelles graves qu’entraînent le divorce sur les adultes et les enfants.

    Tous les mariages passent à un moment ou à un autre par des moments difficiles. En fait, les plus grands mariages que je connaisse sont ceux qui ont traversé des moments très difficiles et ont réussi à se maintenir malgré tout. Cela est aussi vrai pour Karen et moi. Nous sommes mariés depuis maintenant trente-trois ans et notre mariage est super. Mais nous avons eu des moments très difficiles et nous étions sur le point de divorcer, il y a près de trente ans. Le choix de rester ensemble a payé des dividendes énormes.

    Si vous voulez avoir une vie et un mariage heureux, oubliez le mot divorce et refusez de croire au mensonge selon lequel le divorce vous apportera le bonheur. Dans la plupart des cas, le divorce n’est pas la réponse aux problèmes du mariage.

    Le mariage fonctionne lorsque vous y entrez avec un engagement ferme.

    Notre société est véritablement affectée par les foyers brisés et les cœurs brisés. Beaucoup de gens aujourd’hui ont peur de se marier à cause de toute la douleur qu’ils voient chez ceux dont la famille a été brisée. Mais la vérité est que le mariage fonctionne lorsque vous y entrez avec un engagement ferme. Les vœux que nous disons au cours de nos cérémonies de mariage sont conçus à cet effet. Quand nous disons « Pour le meilleur ou pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la maladie et dans la santé, jusqu’à ce que la mort nous sépare … », nous prenons l’engagement essentiel qui pose une base solide pour un mariage réussi.

    Ces vœux ont fonctionné pendant de nombreuses années jusqu’à ce que le mensonge du divorce facile prenne place. Depuis lors, c’est un sentier de larmes. Épargnez-vous le chagrin du divorce. Endurez … et quand le diable vous dit le mensonge du divorce facile, ne le croyez pas !

    Quant aux couples chrétiens, voici ce que j’ordonne, ou plutôt ce que le Seigneur lui-même leur commande : « Que la femme ne se sépare pas de son mari. Au cas où elle en serait séparée, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari. Le mari, de son côté, ne doit pas quitter sa femme. » (1 Corinthiens 7:10-11)

    source : http://moncouplemesrelations.com/le-divorce-facile-un-mensonge/





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